Il faut présenter des “listes alternatives” contre Benoit XVI et….Dominique Bussereau !
Benoit XVI ayant déclaré le 1er Février que le “Labour britannique est peu catholique”, ce qui revient à dire “pas très”, comme un certain ténor de Languedoc Roussillon, il convient de préparer dès maintenant une nouvelle élection du pape !
Bon, après ma petite plaisanterie, parlons sérieusement.
Le pape s’immisce tranquillement dans la vie politique des Anglais. Puisqu’il a ajouté qu’à ses yeux, le Gouvernement britannique actuel “viole la loi naturelle”, c’est à dire la loi de l’Eglise catholique, apostolique et romaine !
Alors, je m’étonne que tous les islamophobes de service, qui a longueur de bloc-notes nous racontent que les islamistes veulent remplacer les lois de la République Française par la Charia, ne montrent pas un zèle équivalent pour dénoncer la volonté du pape d’imposer sa loi, dans un pays d’ailleurs, où la religion catholique est loin d’être majoritaire….
Maintenant, venons-en au Camarade Dominique Bussereau, tête de liste UMP en Poitou-Charentes.
Interrogé par Europe 1 sur la présence de centristes sur la liste de la socialiste Ségolène Royal, M. Bussereau a répliqué:
“oui enfin, elle rassemble des harkis, hein, si vous me permettez l’expression, des gens qui vont un peu dans cette affaire parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’être élus”.
Venant après les attaques coordonnées de MM Lefevre, Copé et Fillon contre le PS après les propos de M. Frèche, il est donc tout à fait légitime de rétorquer à ces messieurs, faites donc ce que vous proniez pour le PS:
“Nous attendons, a ajouté M. Lefebvre, du Parti socialiste qui va réunir ses instances qu’il nous dise au 2e tour ce qu’il va faire“.
Au deuxième tour “nous n’accepterions pas“, pas plus que “tous les démocrates de ce pays” “que le PS, soit fasse alliance avec Georges Frêche, soit s’il est en situation de se maintenir au 2e tour qu’il retire son candidat ou sa candidate contre Georges Frêche“.
Interrogeant le Premier ministre, Jean-François Copé, chef de file des députés UMP a demandé si le PS allait «désavouer les responsables socialistes locaux qui continuent de figurer sur la liste de Frêche». Et de demander quelle serait son attitude dans le cas d’un duel au second tour entre la liste de ce dernier et celle de l’UMP conduite par Raymond Couderc.
«Je ne donnerai de leçon à personne mais il y a des mots que l’on ne veut plus entendre dans notre République. Il y a des mots qui blessent, il y a des mots qui trahissent la vulgarité de la pensée, il y a des mots qui ne font pas partie du vocabulaire des républicains et des démocrates», a dit Le Premier ministre.